A la découverte des Moaï

Classé dans : Chili - Iles de Pâques | 7

Nous changeons radicalement de décor cette fois en quittant le continent et, c’est avec un collier de fleurs Polynésien que nous sommes accueillis.
Seuls quelques drapeaux, les autorités locales et les énormes empanadas vendus dans les petits restos sont là pour nous rappeler que Rapa Nui, appartient au Chili.

Quelques chiffres : la grande Rapa se trouve à 3.700 kilomètres de Santiago et 4.000 de Tahiti, en plein Océan Pacifique. Quelle sensation de se retrouver sur ce lopin de terre dont la plus grande dimension est de 23 kilomètres… on est au bout du monde ou plutôt au milieu de nulle part sur le planisphère. A peine 65 à 70.000 touristes par an viennent troubler la quiétude des quelques 6.000 habitants de Hanga Roa la seule ville de l’île.

Beaucoup de mystère entoure l’histoire des célèbres Moaï et des premiers habitants de l’île qui seraient à l’origine des Polynésiens venus des îles Marquises, Cook ou autres entre le IVème  et le VIIIème siècle.

Jour 1 : Tour de l’île à la découverte des Moaï

Avec notre scooter, nous partons faire le tour de l’île : direction les quinze Moaï de Tongariki pour le lever du soleil. Ces statues en roche volcanique de 2 à 9 mètres et pouvant peser jusqu’à 80 tonnes ont sans doute été érigées par le peuple Rapa Nui afin de vénérer les ancêtres (et dieux ?). Beaucoup d’entre elles ont  été détruites lors de guerres claniques, renversées par les cyclones et subissent l’érosion. Celles de Tongariki comme toutes celles qui se tiennent debout ont été remises sur pied et restaurées. Certaines ont une coiffe cylindrique rouge sur la tête nommée Pukao.

Ensuite, nous nous rendons à la « nurserie des Moaï », une carrière dénommée Rano Raraku d’où proviennent les statues. A 9h00 dans le parc, avant l’arrivée des bus, nous avons nos amis pour nous seuls !

On poursuit le long de la côte où sont présents de nombreux Ahu, des sépultures et plateformes cérémonielles.

Après un arrêt à la plage des amoureux qui se situe à quelques mètres d’un crématorium local… on finit par se poser à la plage d’Anakena qui a tout pour elle : des Moaï bien sûr mais aussi une plage de sable blanc, des cocotiers et des paillotes… un avant goût de Polynésie française…

Et vous avez remarqué qu’on a même pas une histoire de crevaison de pneu de scooter à vous raconter …

Jour 2 :  A vélo et à pied jusqu’au volcan Maunga Terevaka

On se souviendra de la chute magistrale d’Audrey juste devant l’Ahu Akivi, avant d’entamer notre marche jusqu’au Mauna Terevaka. De ce volcan éteint, on découvre un superbe panorama et on se sent bien petits face à l’immensité de l’Océan Pacifique.

Nous nous remettons de nos émotions  avec un verre de vin chilien devant l’Ahu Tahai  au coucher de soleil !

Jour 3 : Le village cérémoniel d’Orongo et le Volcan Rano Kau

Ce village aurait servi au culte du dieu nommé Makemake qui aurait apporté un œuf sur un motu (îlot) donnant ainsi vie aux hommes. Le culte de ce dieu aurait semble-t-il supplanté peu à peu celui des Moaï vers le XVIII ème siècle.

La petite histoire raconte que les Hopu, des représentants de chaque clan de l’île sautaient à la mer et nageaient jusqu’à un motu où chacun se posait à côté d’un nid en attendant la ponte d’un oeuf ; le premier à voir l’œuf pondu, devait le ramener à la nage au village d’Orongo. Il devenait de ce fait l’ « homme oiseau » pendant un an, considéré comme sacré et à ce titre chargé d’une mission d’arbitrage des conflits sur le territoire.

Le village est situé juste à côté du superbe cratère du Volcan Rano Kau.

Vous l’aurez compris, on est encore loin d’avoir percé tous les mystères de cette île, mais c’est aussi ce qui en fait sa beauté et son intérêt.

7 Responses

  1. Carole

    Ca à l’air sympatoche l’ile avec les bonhommes en pierre! bon, qui a conduit le scoot? Un pneu crevé à déplorer?
    De notre coté on a fait des bonhommes en brioche ce week end (Mannele 🙂 Lucas a mis les petits raisins!

  2. letempsduntour

    … et non pas de pneu crevé ! Mais nous gardons en tête le « jamais deux sans trois » 🙂

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