Bon appétit bien sûr !

Pour nous un voyage réussi est aussi une exploration culinaire ! Petit retour sur les mets qui nous ont marqués durant notre périple en Amérique du Sud :

Le ceviche péruvien

Gros succès pour ces morceaux de poissons crus et/ou fruits de mers, souvent macérés dans du jus de citron vert avec beaucoup… beaucoup d’oignons.

L’alpaga des Andes 

Oui, bon on vous voit déjà derrière votre écran faire une sale mine et plaindre le bestiau.

C’est un met très fin, très pauvre en graisse, tendre comme du veau avec un petit goût de pâturage. Un délice goûté à Cusco notamment.

De l’alpaga oui, en revanche du cochon d’inde non ! Le cuy (prononcez « couille ») est un plat typique péruvien que nous avons boudé, tout comme les brochettes de cœur de bœuf (anticuchos). Pour la petite anecdote, dans la cathédrale de Cusco, le fameux cobaye est représenté dans un tableau de la Cène. Pas cool, un cochon d’inde en guise de dernier repas…

Les soupes revigorantes boliviennes

De notre point de vue, la cuisine bolivienne n’est pas hautement gastronomique et dans le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud on mange beaucoup de patates, de riz et, pour affronter le froid rigoureux de l’Altiplano, de bonnes soupes, notamment de quinoa.

« Une vache, une patate »

L’Argentine sans bœuf c’est comme une France sans pain… la consommation annuelle de bœuf d’un argentin serait de 59 kilos – un chiffre en baisse – qui dit mieux ?

Si le Pérou est le berceau des papas avec des centaines de variétés cultivées, c’est aussi un aliment de base en Argentine accompagnant de façon quasi systématique la viande. Et pour changer de la patate on peut aussi opter pour la puré de calabaza :  la citrouille est très consommée, salée comme sucrée !

Cure d’empanadas (pas très détox)

Ces chaussons fourrés à la viande, au fromage, au thon et/ou aux œufs, plus ou moins épicés en fonction des régions, ont bien souvent constitué nos collations en Argentine et au Chili.

Le pastel de choclo

Manger à peu de frais et être repu c’est possible avec cette sorte de hachis parmentier chilien où le maïs remplace la pomme de terre.

Un peu d’exotisme à Cordoba

La petite communauté musulmane de Cordoba nous a permis de varier un peu les plaisirs et de goûter aux spécialités syriennes et libanaises accompagnées forcément d’un petit Malbec.

« Il est pas frais mon poisson ! » (entendu au marché de Santiago)

Le marché central de Santiago est plein d’étals regorgeant de poisson très frais où des restaurateurs vous alpaguent à chaque pas. Tous les restos ne se valent sans doute pas, en tout cas pour nous, la cazuela de mariscos et le ceviche étaient excellents.

En dessert, les Alfajores au dulce de leche 

Impossible en Argentine de passer à côté de ces petits gâteaux très sucrés (compter 400 calories les 20 grammes…)  fourrés au dulce de leche (de la confiture de lait) : une institution !

Et qu’est-ce qu’on boit ?

Salud ! Certainement le mot le plus répété pendant nos trois jours dans la petite localité de Maipú, proche de Mendoza sur la route des vins argentins. A vouloir éviter les circuits touristiques on se retrouve dans des endroits déserts à déguster du Malbec (un acheté – un offert) et à faire du vélo le long des vignes en côtoyant des camions de 10 tonnes (les pistes cyclables étant parfois approximatives).

A tous les sceptiques, il y a de bons vins en Argentine. Notre préférence ne va pas au Malbec, star incontestée dans le pays mais plutôt au Syrah, affaire de goût nous direz-vous.

On ne reviendra pas sur les boissons péruviennes comme la chicha, le Pisco sour (la « version liquide d’une tarte au citron meringuée« ) ou l’Inka Cola qui ont déjà fait l’objet d’un article !

Ah oui, on l’oublierait presque : le Fernet Cola, cette boisson à base de Fernet-Branca, une liqueur amère italienne ressemblant à de la Suze… pas franchement une réussite quoi.

Et bouh les vilains, on est pas fan du maté de coca , La boisson quotidienne dans les régions andines.

Allez, bon appétit bien sûr !