Le b.a.-ba de Buenos Aires

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Il est des endroits où l’on resterait bien plus qu’une semaine et où l’on se verrait bien vivre, au moins quelque temps. Buenos Aires me semble être l’un d’eux et fut, pour moi, un véritable coup de cœur citadin.

Cette première impression doit certainement être relativisée par les réalités économiques et politiques, l’inflation galopante, le dólar blue et la pauvreté présente dans de nombreux quartiers qu’il va de soi qu’on ne visite pas en tant que simple touriste.

Quoi qu’il en soit, l’ancienne Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre (Notre-Dame-Sainte-Marie-du-Bon-Vent) dont les habitants sont les Porteños (habitants du port) est une ville de contrastes, riche culturellement, où il y a mille choses à faire.

Cette capitale attachante fut la troisième et dernière partie de notre voyage avec nos compères Lucas, Carole et Michael, en ce début septembre, encore frais mais ensoleillé !

De nos huit jours dans la capitale argentine, pour sûr que chacun d’entre nous (sauf peut-être Lucas) se rappellera de l’un ou plusieurs de ces moments passés à :

  • Flâner un dimanche dans le marché des antiquaires de San Telmo et y dénicher Plazza Dorrego une de ces bouteilles de soda vintage à un prix d’or… surtout pour le vendeur. Poursuivre la balade au hasard des rues du quartier de Montserrat.
  • S’initier au tango à peine une heure et constater ensuite l’ampleur de la tâche à accomplir devant un superbe diner- spectacle au combien sensuel.
  • Assister à un match de Boca Juniors dans son stade mythique, à défaut accompagner les mecs jusqu’aux portes du stade en taxi un jour de match est aussi une expérience à vivre…
  • Visiter le magnifique théâtre Colón avec un guide ne parlant qu’espagnol et dont les seuls mots que vous comprenez se résument à « tournedos Rossini » en référence au compositeur…
  • Comprendre l’admiration des argentins pour Eva Péron (Evita) en visitant le musée qui lui est dédié (en toute objectivité !) et en se rendant sur son tombeau fleuri dans le cimetière de la Recoleta, où reposent les grandes figures argentines, dans des mausolées somptueux.
  • Marcher des heures durant – j’exagère à peine – dans la réserve écologique de Buenos Aires, à Puerto Madero, où vous finirez par admirer davantage la vue sur les immeubles du quartier des affaires que la faune et la flore très bien préservées.
  • Manger une savoureuse entrecôte ou un filet de bœuf coupé à la cuillère accompagné de papas fritas dans les restos Las Cabras ou El Don, à Palermo.
  • Faire un voyage dans le temps en sirotant un verre au café Tortoni ou au Dorrego, répertoriés par le ministère de la culture parmi les cafés historiques ou « notables » par la loi 35 .
  • Photographier le touristique Caminito de la Boca et ses immeubles aux couleurs vives façon « cache misère » en évitant toutefois de trop s’égarer dans le quartier.
  • Envoyer un colis de la poste centrale à Retiro et constater avec soulagement que vous n’êtes pas dans la file interminable de personnes qui elles, retirent leur colis. Prier également pour que celui-ci arrive à destination.
  • Arpenter les rues de la Villa Crespo pour y faire du shopping et observer que même les outlets sont trop chers pour vous, petit backpacker.
  • Se mettre à l’heure argentine à laquelle on mange des medialunas (petits croissants) accompagnés d’un café à 18h00, après la siesta time.
  • S’évader le temps d’une journée seulement à la campagne (faute d’être riche et célèbre) dans une estancia et avoir un avant-goût de la vie d’un gaucho dans sa pampa…

… Et tant d’autres moments qu’il sera bon de rappeler à Carole quand Lucas, lui aussi, commencera à parler d’escapades et qui sait, peut-être un jour de tour du monde.

Hasta luego Amigos !

 

 

 

  1. Carole

    Aucun tour du monde n’est prévu.. Lucas pourra regarder les photos et rester confortablement chez sa maman 🙂
    C’est vrai qu’elle est super chouette cette ville!

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