La légende raconte qu’en voyant les chutes d’Iguazú, Eleanor Roosevelt se serait écriée : « Mon pauvre Niagara ». Voilà pour planter le décor.
Pour vous situer, les chutes d’Iguazú se trouvent à la pointe nord-est de l’Argentine et matérialisent ainsi la frontière naturelle avec le Brésil. Le Paraguay n’est qu’à quelques kilomètres de là, dans cette région également appelée les « trois frontières ».
Il va s’en dire que nous sommes toujours en compagnie de nos trois V.I.P (voir définition article précédent pour ceux qui ne suivent pas) pour la suite de nos aventures en terre argentine.
Iguazú signifie littéralement dans la langue indigène « les grandes eaux » ; í (eau) et kuasu (grand).
Et effectivement pour être grandes, elles sont grandes : 275 cascades sur environ 3 kilomètres, la plus impressionnante atteint 90 mètres de hauteur et le tout déverse chaque seconde 6 millions de litres d’eau !
Deux pays, deux Parcs Nationaux (et deux tickets d’entrée), deux visites complémentaires pour ce site unique au monde.
Nous choisissons de voir d’abord la partie brésilienne. Le passage de la frontière s’effectue si facilement que le bus local emprunté ne marque pas d’arrêt. Nous voilà donc pour quelques heures sur le sol brésilien sans tampon dans nos passeports.
En deux heures nous parcourons ce site qui offre un panorama exceptionnel sur l’ensemble des chutes, mais également la possibilité de s’avancer au plus près des cascades : on a testé et on s’est retrouvés trempés de la tête aux pieds !
Le lendemain, nous consacrons une journée complète à la partie argentine qui permet de se rendre compte de la puissance phénoménale de l’eau. On parcourt plusieurs sentiers très bien délimités pour se retrouver au cœur des chutes. Tous les sens sont mis à contribution : on en prend plein les mirettes, les embruns nous fouettent le visage et le bruit assourdissant de l’eau ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience.
La Gorge du Diable (Garganta del Diablo) marque le clou du spectacle : depuis la passerelle, sensation forte garantie ! On se sent d’un coup tout petit face à la puissance et la beauté de la nature.
Carole
A mon sens il faut avoir vu ça au moins une fois dans sa vie (et surement tout un tas d’autres trucs 🙂
Aujourd’hui on les a aussi les 6 millions de litres par seconde ! Dommage je ne peux pas attacher de photo..
bisette
Hélène
IMPRESSIONNANT…Quelles chutes ! Vous aussi vous êtes magnifiques ! bisous à vous.
Estelle
Ca me rappelle de beaux souvenirs…profitez bien de ces instants magiques
Marc
Ici rien ne va plus… Guy Béart est mort et Tsipras est réélu.
Merci pour ces belles images qui alimentent notre « ailleurs possible ».