Au cœur de l’Altiplano bolivien

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Après un séjour sur les rives du lac Titicaca, nous poursuivons notre route dans l’Altiplano bolivien, signifiant littéralement « plaine d’altitude », en moyenne à 3.300 mètres.

L’un des premiers endroits qui nous est venu à l’esprit lors de la construction de notre itinéraire, dans la rubrique « grands espaces »  fut le Salar d’Uyuni, le plus vaste désert de sel du monde, s’étendant sur près de 11.000 km2.

Au-delà du Salar, nous avons souhaité nous rendre dans le Sud Lipez, région aux confins de la Bolivie, dans le cadre d’une excursion de trois jours – proposée par de nombreuses agences d’Uyuni.

Pour arriver jusque là, nous avons parcouru le chemin suivant :

  • 21 août : Route de Copacabana à La Paz, en bus déglingué, pas chauffé, pour 40 Bolivianos (soit 5€) avec en prime une traversée du lac Titicaca sur des barges en bois plus déglinguées encore.
    Mention spéciale pour l’Hôtel « A la maison » qui, lors de notre arrivée à La Paz, à minuit, nous annonce qu’il a annulé notre réservation. On repassera pour se sentir comme chez nous. Du coup, on a dormi chez le voisin.
  • 23 août : Départ pour Oruro où nous achetons en last minute deux places en « Ejecutivo »  (la première classe à la bolivienne, plutôt spartiate).
  • 24 août :

– 2h30 du matin : Arrêt du train en gare d’Uyuni, après une demi-nuit passée avec des passagers d’un âge certain, très bruyants.

– 7h00 : Objectif : Trouver une agence, qui nous emmènera le matin même, trois jours dans le Salar et le Sud Lipez.

– 10h00 : Départ en 4×4 avec Bernardo, notre «Amigo de Ola » (traduisez : ami du bonjour/au revoir) et quatre autres compagnons de fortune.

Nous avons eu la chance de découvrir l’un des endroits les plus photogéniques de notre périple. Mais… cela se mérite : il nous a fallu dormir dans un hôtel de sel (certes marrant) et un autre hébergement sommaire par des températures négatives, partager notre chambre avec quatre personnes et nos toilettes avec trente autres, voire se passer de douche ou alors la prendre à deux degrés.

Tout au long de ces trois jours nous avons pu admirer l’immense étendue du Salar, l’île Inca Huasi et ses cactus géants, les lagunes Canapa, Verde ou Colorada, un désert au décor surréaliste surnommé Salvador Dali ou encore des geysers approchant les 200 degrés dans un cadre lunaire. Moins spectaculaire, la visite d’un « cimetière de trains » où les vieux tortillards ayant servi au transport de minerais au début du XXe siècle, rouillent au milieu du désert.

Hasta luego Amigos !

4 Responses

  1. Seb

    Bien vu l’affiche du remake alsacien de star wars. Épisode 4 : eine neue Hoffnung

  2. Carole

    Les flamants sont très disciplinés!
    Audrey, t’as encore Chris sur le dos?!

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