Du petit patio ensoleillé de notre hôtel à Arequipa, la mine encore fatiguée d’une « petite » indigestion, nous faisons le point sur notre première semaine au Pérou.
Pour vous situer le Pérou, c’est ce pays d’environ trente millions d’habitants dont près de 30% habitent Lima, une capitale bruyante et tentaculaire où les touristes ne s’aventurent guère que dans les quartiers cossus (Miraflores) ou dans le centre historique pour admirer les grandes places gardées par les forces de l’ordre (Plaza de Armas, Plaza Mayor). Comme nos autres amis touristes nous avons logé à Miraflores et visité ces sites sous la brume apparemment habituelle de Lima.



Le Pérou vous évoque surtout la Cordillère des Andes, la plus longue chaine de montagne du monde avec des sites bien connus voire classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (sanctuaire historique du Machu Picchu, ville de Cusco), mais nous reviendrons sur cette partie plus tard…
Pour l’instant nous avons traversé, rapidement diront certains, lentement pour nous qui avons pris le bus des heures durant, la côte péruvienne, un immense désert le long de la côte pacifique, de Lima à Arequipa au sud. Cette dernière nous semble au bout d’une journée, plus chaleureuse que la capitale.
Nous n’avons pas souhaité faire étape à Ica, une oasis au milieu du désert pour se rouler dans le sable ou faire du buggy dans les dunes, activité touristique phare de la zone, ni à Nazca pour voir ses lignes depuis un vieux coucou, les revues sur le net mentionnant « malade », « très malade dans l’avion » ou « super mais malade » et puis on a eu notre lot de consolation quelques heures plus tard…
En revanche, nous avons choisi de faire étape dans cette bonne vieille ville de Paracas, point de départ pour la réserve nationale de Paracas, l’une des zones les plus arides du Pérou (comparable à son voisin, le désert d’Atacama au Chili).
Depuis Paracas, nous mettons le cap pour les Islas Ballestas, une réserve ornithologique peuplée d’environ soixante espèces d’oiseaux mais également de lions de mer et de petits manchots de Humboldt. Pas étonnant que ces îles constituent une fabrique géante de guano dont la production s’élève à environ 1.000 tonnes par an (imaginez l’odeur…).




A notre arrivée à Arequipa après douze heures de bus, nous avons dû faire une longue pause pour nous remettre d’un mauvais « Pollo a la brasa », plat pourtant bien plus classique que le « ceviche » (sorte de sushis péruviens très citronnés) qui lui ne nous a fait aucun effet !
Mais nous sommes robustes et déjà remis sur pied, prêts à arpenter les rues d’Arequipa !
Hasta luego los amigos !
Seb
Sympa le reportage ! Grâce au Pollo a la brasa j’imagine que vous savez dire PQ en espagnol maintenant 🙂
Carole
Sympa la réserve nationale! Petite indigestion.. je vois que nous avons à faire à des aventuriers culinaires décidemment. Est-ce qu’on doit vous ramener un surplus de médicaments dans 2 semaines? (déjà :-))